« Personne ne peut prédire l’avenir, mais nous pouvons nous donner les moyens d’y faire face ».

Ayant appris qu’elle était atteinte d’un cancer du sein deux jours avant ses 37 ans, Monisha sait que la vie peut basculer à tout moment. Co-responsable du plus grand groupe-ressources d’employés chez Tiffany, le « New York/New Jersey Women & Allies », elle attribue sa force, tant personnelle que professionnelle, au diagnostic qu’elle a reçu. « Étonnamment, cela a changé ma vie de manière positive à bien des niveaux », confie-t-elle. « Le traitement, ainsi que les constantes difficultés émotionnelles, psychologiques et physiques à affronter, m’ont apporté une perspective dont je m’inspire tous les jours ». Cette expérience lui a appris que « personne ne peut prédire l’avenir, mais nous pouvons nous donner les moyens d’y faire face ». Sept ans après son diagnostic, Monisha continue d’insuffler cette perspective aux femmes qu’elle rencontre. « L’équilibre entre travail et vie privée, ça n’existe pas », indique-t-elle. « Faire preuve de vulnérabilité nous apporte bien plus de force que la quête de perfection, souvent superficielle ».

« Aider d’autres femmes à s’épanouir pleinement m’apporte une grande satisfaction ». 

Responsable du groupe-ressources d’employés « African Brilliance Collective » chez Tiffany, Tolulope aide les autres à renforcer leurs capacités « en les encourageant à partager leurs points de vue uniques et variés ». Son optimisme et son esprit d’initiative l’ont conduite à animer des galas de bienfaisance pour la Leukemia and Lymphoma Foundation et à participer au marathon dédié aux femmes organisé par Nike à San Francisco en 2012. À cette occasion, elle reçut son premier pendentif Tiffany & Co. offert à toutes les participantes franchissant la ligne d’arrivée, signe précurseur de ses débuts chez Tiffany en 2014. Qu’il s’agisse de motiver ses collègues ou de son rôle bénévole de coach professionnelle et de personal shopper pour l’association Dress for Success, « aider d’autres femmes à s’épanouir pleinement m’apporte une grande satisfaction », confie-t-elle.

« Toute femme peut accomplir ce qu’elle veut ». 

Senior manager RH chez Laurelton Diamonds, filiale de Tiffany & Co. au Cambodge, Sophea a appris très tôt l’importance du dur labeur. À seulement cinq ans, elle s’est mise à s’occuper de sa fratrie de trois, tous âgés de moins de trois ans. « Ma mère a été à la fois mère et père ; elle travaillait très dur pour gagner assez d’argent pour nourrir ses enfants », précise-t-elle. « Cela m’a donné la volonté de travailler dur afin de construire ma propre vie ». Aujourd’hui, elle s’appuie sur sa propre expérience pour encourager sa famille, ses amis et ses collègues à miser sur leurs forces. « Toute femme peut accomplir ce qu’elle veut », déclare Sophea, qui sert de modèle pour ses employés en favorisant une culture de développement personnel. 

« On ne cesse jamais d’apprendre des autres ». 

Élevée par une mère célibataire, Shoko sait combien il est important d’avoir confiance en ses capacités. « Il ne m’est jamais arrivé de remettre en cause ou de douter des capacités des femmes », se rappelle-t-elle. « En observant ma mère, j’ai compris que toute femme peut accomplir ce qu’elle veut ». En tant que directrice RH et co-responsable du groupe-ressources d’employés au Japon « Women in Leadership », elle encourage les autres à s’aventurer en terrain inconnu car selon elle, c’est ce qui lui a permis de réussir. « Culturellement parlant au Japon, la participation volontaire n’est pas toujours facile à obtenir », explique-t-elle. « L’humilité et la modestie font partie de notre culture ». Moins de deux ans après être devenue co-responsable, elle bouscule les mentalités en encourageant ses collègues à remettre en question leurs propres parcours professionnels. Comme elle l’indique, « on ne cesse jamais d’apprendre des autres ». 

« Quand je contribue au parcours de quelqu’un, je me sens fière ». 

La principale force de Serena, directrice générale pour l’Italie et l’Espagne, réside en sa capacité à garder une vision d’ensemble. « J’ai toujours été assez ambitieuse et au début de ma carrière, je me surmenais pour réussir », explique-t-elle. « Maintenant, je comprends l’importance d’identifier mes motivations et de construire quelque chose qui s’inscrira dans la durée ». Cette capacité à élargir son champ de vision a également influencé son implication dans le développement de ses équipes tout au long de sa carrière,  en tant que chargée du développement de la stratégie omnicanale. « J’ai appris à être entièrement responsable de mes actes : rejeter la faute sur les autres n’est pas une solution », remarque-t-elle. « J’encourage le changement : je pousse mes collègues à sortir de leur zone de confort et je favorise le développement des talents », précise-t-elle. « Quand d’anciennes employées me contactent pour me dire ce qu’elles ont accompli, quand j’ai l’impression d’avoir contribué à leur parcours, je me sens fière. J’ai construit quelque chose de fort. Cela donne du sens à mon travail ». 

En 2020, Victoria Wirth Reynolds est devenue la première femme chef gemmologue de Tiffany depuis la création de la maison joaillière en 1837. À ce titre, elle parcourt le monde pour sélectionner les gemmes qui viendront enrichir la collection de haute joaillerie de Tiffany, où triomphent l’art et le savoir-faire. Ses 33 années passées au service de Tiffany dans la personnalisation des créations, le classement des diamants et la haute joaillerie la rendent exceptionnellement qualifiée pour ce poste.
 

« Je suis extrêmement fière d’être la première femme chef gemmologue de Tiffany. Je ne suis qu’un exemple représentant les nombreuses femmes passionnées et talentueuses qui travaillent chez Tiffany. »
—VICTORIA WIRTH REYNOLDS, VICE-PRÉSIDENTE DE LA HAUTE JOAILLERIE ET CHEF GEMMOLOGUE